Comment tester l’efficacité des produits phytosanitaires ?
Contrôler et suivre toutes les données fongiques (moisissures) pour la lutte contre les pathogènes des plantes.
Prouver l’efficacité et suivi des produits phytosanitaires et fongicides
Pour des cultures agricoles durables, il est essentiel de tester et valider l’efficacité des produits phytosanitaires et fongicides (produits utilisés pour tuer les moisissures et les champignons) sur le terrain. Ces essais permettent de vérifier la pertinence de l’utilisation de telle ou telle molécule, mais également d’adapter les dosages optimums et ainsi être le plus efficient tout en limitant l’impact sur la nature.
Quel que soit leur mode d’action, les fongicides sont challengés et il est nécessaire aujourd’hui d’obtenir des données scientifiques indépendantes pour justifier leur utilisation sur les cultures agricoles (céréales, vignes, pommes de terre…).
Actuellement, un produit phytosanitaire sur le marché doit prouver son efficacité, mais aussi être suivi finement pour prévenir l’apparition des résistances. La génération de données à l’échelle d’une appellation ou d’une région sont nécessaires pour adapter les traitements fongicides.
À ce titre, l’ensemble de la chaîne de valeurs est concerné par ces données et se doit de participer à leur collecte :
- fabricant
- distributeur
- consultant
- applicateur
- agriculteur
Une équipe qui maîtrise la culture des moisissures phytopathogènes
Notre laboratoire maîtrise la culture des principaux agents pathogènes responsables des maladies de la vigne (mildiou, oïdium et pourriture grise), des céréales (septoriose du blé, helminthosporiose et Rhynchosporiose de l’orge, du colza (Sclerotinia) et de la pomme de terre (mildiou et alternariose).
Nous réalisons des tests in-vitro (milieu gélosé en boite de Pétri, milieu liquide en microplaque) et in-vivo (disques de feuille) permettant d’une part d’identifier des phénotypes résistants à différents modes d’action et d’autre part de caractériser la sensibilité des populations (étude d’un très grand nombre d’individus pour chaque population) pour un produit phytosanitaire défini.
Nos solutions pour suivre l’évolution des champignons pathogènes des plantes
Étude d’efficacité in vitro
La nature de la prestation est définie selon un triptyque :
- typologie de culture
- maladie concernée
- modes d’action du fongicide (ex : blé/Septoria tritici /SDHI ou vigne/Plasmopara viticola/QoSi).
Suite à cette définition, les méthodes de référence sont :
- tests microbiologiques in vivo ou in vitro couplées avec de l’analyse d’images
- tests biologie moléculaire (qPCR, pyroséquençage et NGS).
Monitoring
Nous intervenons sur les produits :
- en post-homologation pour suivre les pourcentages de résistances dans les populations ET/OU
- en pré-homologation pour définir une ligne de base, c’est-à-dire le niveau de sensibilité des populations prochainement exposées au produit avec des tests qui deviendront des méthodes de référence.
Détection de pathogènes
Aujourd’hui, la détection de moisissures phytopathogènes est aussi une affaire de biologie moléculaire. Il est possible avec ces méthodes fiables et robustes non seulement de caractériser la présence de ces micro-organismes, mais aussi de les détecter lorsqu’ils sont en très faible quantité. Un atout pour adapter les traitements de lutte et valider des observations au champ.
Nos prestations en phytopathologie
Notre laboratoire réalise des tests in-vitro (milieu gélosé en boite de Pétri, milieu liquide en microplaque) et in-vivo (disques de feuille) lui permettant d’une part d’identifier des phénotypes résistants à différents modes d’action et d’autre part de caractériser la sensibilité des populations (étude d’un très grand nombre d’individus pour chaque population).
Par ailleurs et depuis plusieurs années, notre laboratoire a développé de nouveaux outils et acquis une expertise reconnue par la communauté scientifique (publications) sur les méthodes biomoléculaires (qPCR, pyroséquencage, NGS). Ces techniques déterminent les mécanismes de résistance à certains modes d’action (Inhibiteurs de la respiration, Inhibiteurs de la biosynthèse des stérols, SDHI…). Ces méthodes permettent de caractériser génétiquement des souches et surtout de quantifier dans des populations naturelles les fréquences d’individus résistants.
Mildiou de la vigne (Plasmopara viticola)
- Test sur disques de feuilles ou test «in vivo»
- Test microplaque ou test « in vitro »
- Test biomoléculaire
Oïdium de la vigne (Erysiphe necator)
- Test sur disques de feuilles ou test «in vivo»
- Test ruban adhésif ou test «in vivo»
- Test biomoléculaire
Pourriture grise de la vigne (Botrytis cinerea)
- Test microplaque ou test « in vitro »
- Test biomoléculaire
Mildiou de la pomme de terre (Phytophthora infestans)
- Test sur disques de feuilles ou test « in vivo »
Septoriose du blé (Zymoseptoira tritici)
- Test microplaque ou test « in vitro »
- Test biomoléculaire
Helminthosporiose de l’orge (Helminthosporium teres)
- Test microplaque ou test « in vitro »
- Test biomoléculaire
Rhynchosporiose de l’orge (Rhynchosporium commune)
- Test boîte ou test « in vitro »
Nos solutions associées aux tests produits phytosanitaires
Idetect
Technologie NGS
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