Laboratoire en microbiologie 5 Test microbiologique sur épurateurs et filtres

Comment tester l’efficacité des systèmes de traitement de l’air sur les micro-organismes ?

Valider l’efficacité de vos épurateurs d’air et filtres utilisés pour la purification de l’air et apporter une preuve scientifique aux utilisateurs et clients de vos solutions.

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Pourquoi traiter la qualité microbiologique de l’air ?

La qualité de l’air est un enjeu de santé public avec plus de 40 000 décès prématurés par an en France selon Santé Public France (source). Les environnements intérieurs peuvent être plus pollués que l’air extérieur dû entre autres à l’accumulation des polluants chimiques ou microbiologiques dans l’air, phénomène pouvant être lié à un manque de renouvellement de l’air ou d’aération.

Dans les environnements clos, il n’est pas toujours possible ou souhaitable d’aérer un espace par l’ouverture des fenêtres (pic de pollution, environnements intérieurs maitrisés – salles blanches…). Il est également possible que l’environnement intérieur soit trop pollué et qu’un « nettoyage » de l’air soit nécessaire.

La qualité microbiologique de l’air dans un environnement intérieur peut se dégrader par différentes causes :

  • Présence de moisissures sur des murs ou surfaces, suite à un dégât des eaux, une infiltration d’eau, un pont thermique
  • Centrale de traitement de l’air encrassé ou non adaptée à l’utilisation du bâtiment
  • Occupation d’un bâtiment sous-dimensionné lors de la conception, manque de renouvellement de l’air dans une salle de réunion…

Si les personnes présentes dans une pièce ressentent des gènes liés à la qualité de l’air intérieur, il peut être utile d’effectuer un contrôle. L’utilisation d’équipement d’amélioration de la qualité microbiologique de l’air peut être une solution ponctuelle ou perenne pour augmenter le confort des utilisateurs ou salariés.

Les différentes méthodes de traitement de l’air

Chaque système a pour but de bloquer ou de détruire les microorganismes dans l’air afin de réduire les polluants biologiques et améliorer la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment.

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients : dans le but de déterminer le procédé le plus adapté à votre activité et vos locaux, une étude préliminaire est nécessaire.

Filtration

Le média filtrant joue le rôle de barrière en bloquant les particules. Il agit soit par la porosité du média, soit par effet électrostatique.

Photocatalyse

Une réaction physico-chimique sur le média, amplifiée par la présence d’oxydes de titane (TiO2), utilise la lumière, en particulier les UV pour détruire les polluants dont les bactéries, virus et moisissures.

Ionisation

Cette technologie émet des ions négatifs dans l’air afin de changer la polarisation des particules qui seront alourdies et sédimenteront. Ainsi, l’air est purifié des microorganismes.

Ozonisation

L’ozone à forte concentration a un pouvoir biocide permettant de tuer ou inactiver les microorganismes.

Diffuseur d’huiles essentielles

Certaines huiles essentielles ont des actions biocides sur les bactéries, virus ou moisissures…

Solutions innovantes

Industriel, vous avez développé une nouvelle technologie pouvant améliorer la qualité de l’air, nous testons votre solution et validons son efficacité vis-à-vis des microorganismes.

Le déploiement des unités de filtration

Les unités de traitement de l’air peuvent être installées selon leur spécificité dans différents lieux :

  • Bureaux de travail
  • Centres commerciaux
  • Cinémas
  • Salles de spectacles
  • Musées
  • Industries agroalimentaires
  • Usines
  • Immeubles d’habitation
  • Aéroports
  • Gares
  • Bloc opératoire
  • Salles blanches
  • Hôpitaux
  • Tout autre lieu public

Pour chaque environnement de travail ou d’accueil du public, les solutions adaptées sont spécifiques et une étude préliminaire est nécessaire pour conseiller les systèmes de traitement de l’air les plus pertinents.

Salle de réunion

Les microorganismes pouvant être traités par ces systèmes d’épuration d’air

Selon les caractéristiques de l’équipement, un large panel de microorganismes peut être bloqué ou détruit :

  • Bactéries
  • Moisissures
  • Virus
  • Allergènes de chat
  • Pollens

 

L’amélioration de la qualité de l’air

Les systèmes de ventilation

 Les systèmes de ventilation permettent un renouvellement de l’air et une amélioration de la qualité de l’air intérieur par un apport d’air neuf extérieur.  Pour compléter cette méthode, il est possible d’ajouter des systèmes de traitement de l’air :

Les unités mobiles

Les unités mobiles sont généralement de la taille d’un climatiseur sur roulette, mais peuvent être plus compactes (sur bureau) ou volumineuses pour répondre aux espaces industriels. Ces unités sont complètement autonomes : l’air aspiré dans une pièce est traité et réinjecté dans la même pièce.

Les unités intégrées

Ces blocs sont ajoutés aux CTA (centrales de traitement de l’air) dans les bureaux et les ERP et les industries afin de traiter l’air neuf et/ou recyclé. Il existe différentes méthodes de traitement de l’air.

Les moyens d’essai pour évaluer la performance des équipements

De nombreux équipements de décontamination de l’air sont mis sur le marché chaque année.

Afin de prouver l’efficacité de son produit sur les microorganismes et se démarquer de ses concurrents, une évaluation scientifique du système est un gage de qualité.

Chez Conidia Coniphy, nous avons développé des moyens d’essai permettant de qualifier tout type d’équipement.

Validation des filtres sur veine d’air

Cet outil innovant développé en interne avec l’appui d’industriels de l’automobile permet de qualifier les filtres à air de l’habitacle (autrefois filtre à pollen) et de démontrer leur efficacité sur les microorganismes. L’évolution de cet équipement permet également de tester de nombreux filtres dans d’autres secteurs d’activité.

Validation des tissus filtrants et masques

La pandémie de Covid-19 a mis en exergue la nécessité de valider en France les masques chirurgicaux et tout tissu filtrant selon les référentiels normatifs en vigueur, norme NF EN 14683. En plus de la méthode normalisée, nous pouvons adapter le protocole à vos besoins spécifiques pour vérifier l’efficacité de vos médias sur les microorganismes (bactéries et moisissures).

Évaluation des épurateurs d’air en chambre d’essai

Nos chambres d’essai d’1m3 et 20 m3 permettent de montrer la réduction (pourcentage ou logarithme) des concentrations en microorganismes dans l’air. Le choix des microorganismes est varié et permet de répondre aux enjeux de tous les secteurs d’activité. Cette évaluation permet d’évaluer un équipement en condition maitrisée

Les essais sur le terrain

Les essais en laboratoire permettent de qualifier un équipement de traitement de l’air dans des conditions maitrisées. Il permet de vérifier l’efficacité du système dans des conditions standards. En utilisant ce protocole, il est facile de pouvoir les comparer.

L’utilisation de ces équipements sur le terrain peut conduire à des résultats différents. Une évaluation d’un équipement in situ permet de qualifier celui-ci pour une activité donnée dans un environnement donné. Ce contrôle permet pour le client final de valider le choix du dispositif adapté à ses besoins.

Nos solutions associées à test sur épurateurs et filtres

Analyse microbiologique de l’air

Test des matériaux à la résistance aux micro-organismes

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